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IMPROBABLE GEEK

  • le Jeu du Tao

    Le “jeu des jeux”

    Le Jeu du Tao serait la version contemporaine d’un “jeu des jeux”, aussi ancien que les cultures humaines.

    Dans des temps anciens presque oubliés de mémoire d’Homme, le “jeu des jeux” est né d’une conscience nouvelle de la puissance de la coopération, et avec lui l’idée que l’on peut atteindre sagesse et bonheur par le questionnement et le dialogue avec autrui.

    Sans nul doute répandu dans la plupart des civilisations et continents, la pratique de ce “jeu du questionnement” universel s’est, au fil des siècles, restreint à quelques initiés seulement transmis de maîtres à disciples par le biais de jeux initiatiques. Mais le “jeu des jeux” sous de nombreuses formes a résisté à l’oubli : il est l’Art du Tao (Chine), L’accouchement Grec (avec Socrate), Le Jeu des Pierres (tradition chrétienne), Les Tables de l’Interrogation (Judaïsme), Le Jeu du Dharma (bouddhisme), Le Jeu du Miroir (Egypte).

    Principes du Jeu du Tao

    Aux antipodes du Monopoly, où profit personnel et compétition dominent, le Jeu du Tao est un jeu de développement personnel qui repose sur une synthèse de différentes sagesses traditionnelles, d’approches introspectives mises au point par le Mental Research Institute de Palo Alto, des recherches en psychologie de la motivation et en programmation neuro-linguistique, de l’approche analytique de Paul Diel sur le “désir essentiel”, des recherches de l’école Jung sur les fonctions du conte et sur les techniques de communication non violente et même les notions en pratique dans l'habitat groupé ...

    Dans sa forme contemporaine, le Jeu du Tao se joue traditionnellement à 4 joueurs et 1 “Taomaster”. Comme point de départ au jeu, chaque joueur doit énoncer une question ou une quête personnelle.

    Une partie peut durer de trois-quatre heures jusqu’à… plusieurs jours, une quête pouvant être approfondie au cours de parties successives, proches ou espacées. Une partie révèle aux joueurs les meilleures stratégies comportementales à utiliser sur le chemin d’accomplissement de l’objectif personnel ou collectif.

    Un outil de développement personnel

    Le jeu du Tao connaît un vif succès ces dernières années et il est même utilisé en entreprise dans le cadre de programmes de formation au développement personnel en vue d’améliorer les relations au sein d’équipes de travail en augmentant leur aptitude à la coopération.

    Le Jeu du Tao permet avant tout de vivre un étonnant moment de dialogue et de convivialité. Adeptes du zen ou curieux en quête de nouvelles expériences, ce jeu devrait être un bon compagnon pour nos soirées d’été entre amis

     

  • Avis sur Pocket Kingdom : Own the World

    Annoncé comme le premier MMORPG (RPG massivement multijoueurs) sur N-Gage, Pocket Kingdom innove complètement dans le genre en proposant un système de jeu très particulier, des options uniques et surtout le must de la N-Gage Arena : la possibilité de jouer online en temps réel !

    prise en main Pocket Kingdom

    La première chose à noter est que Pocket Kingdom se différencie beaucoup de la plupart des RPG par une approche complètement différente, notamment plus tactique. En effet le jeu ne permet pas à des personnages de se déplacer directement sur une carte mais se cible beaucoup plus sur les menus, la gestion d’une armée et la guerre entre royaumes.

    Ceci peut effectivement décontenancer un certain nombre de joueurs mais le seul fait d’être online rend le système génial et prenant. Si le mot « menu » ne vous plait pas, ne vous arrêtez pas ici mais lisez jusqu’au bout car vous êtes loin d’avoir encore tout découvert... Mais avant d’énumérer toutes les possibilités qu’offre le jeu, voyons un peu le scénario sur lequel il est basé et qui vous semblera des plus original.

    Le monde virtuel sur lequel vous arrivez existe déjà depuis belle lurette et nombre de combats se sont déroulés sur ses terres. Or un événement des plus important s’est produit depuis peu : un joueur du nom d’Ulgress, duquel est d’ailleurs tiré le nom de la carte, ainsi que quelques uns de ses amis griefers (représente une personne qui se bat contre les nouveaux et faibles arrivants afin de gagner facilement) ont été bannis du jeu et la pagaille s’est installée dans le monde. C’est ainsi que vous profitez de la situation et héritez d’un petit château, au fin fond du monde... Avec très peu de moyens et d’unités à votre disposition, vous suivrez les conseils de votre assistante personnelle afin d’apprendre les règles de base et sortir du trou perdu où vous vous trouvez. Après une certaine expérience acquise hors-ligne, vous pourrez enfin voler de vos propres ailes et vous attaquez aux royaumes des autres joueurs dispersés partout dans le monde.

    Voilà en gros, dans un contexte chaleureux et plutôt original ce qui vous attend tout au long de Pocket Kingdom.

     

    Après les menus...

    Comme vous l’avez compris le jeu est assez « spécial » et compliqué pour un nouveau joueur surtout s’il n’aime pas les RPG. Sega a pensé à tous ces pauvres n00bs et a conçu son jeu de manière à permettre l’apprentissage du jeu en solo afin que personne ne débarque sans connaissances au milieu de la bataille online. C’est la raison pour laquelle il vous faudra atteindre la 3e ville et battre son boss pour pouvoir vous mesurer avec les autres joueurs.

    Bien entendu vous ne serez jamais lâchés dans la nature (et surtout pas au début !) mais accompagné d’une charmante demoiselle, votre fabbis, qui vous expliquera tout en détail. Ces détails viendront au fur et à mesure de votre avancée afin de vous laisser le temps à chaque nouveauté. En gros votre but est de battre toutes les villes de la carte, qui d’ailleurs est assez gigantesque, en « ownant » leurs monstres et leurs boss. Pour cela il vous faut tout d’abord acheter une armée puis augmenter son niveau. Plus de 100 unités sont disponibles dans votre château : des Golems, des archers, des dragons, des prêtres...le choix est vaste et c’est à vous d’être assez perspicace pour créer l’armée la plus puissante qui existe.

    Puis grâce à des objets que vous fabriquerez dans votre laboratoire, vos unités pourront évoluer et ainsi devenir plus puissantes que jamais. Ce processus présente tout de même un défaut : plus vous améliorez les capacités de vos hommes, plus ils prendront de place dans votre équipe ce qui reviendra à en réduire le nombre. En clair une équipe peut comporter jusqu’à 4 guerriers mais certains d’entre eux prennent 2 voir 3 places et c’est à ce moment que vous serez confrontez à un choix difficile : la quantité ou la qualité...

     

     

  • Avis sur Guitar Hero 2

    On l’a attendu pendant plusieurs millions d’années, mais Dieu a fini par nous sortir sa dernière création, au beau milieu des années 40, la plus belle de toutes : Le Rock’n roll !

      65 ans plus tard, Harmonix lançait sur le marché Guitar Hero, la simulation de rock ultime.

    Seulement disponible sur Playstation 2, ce titre offrait déjà bon nombre de morceaux cultes et permettaient aux incompris de la 6 cordes de pouvoir s’exprimer sur une guitare, certes factice, mais tout aussi efficace. Joan Jett et son mythique « I love Rock’n roll », Deep Purple, ZZ Top, The Ramones, Franz Ferdinand, Megadeth, David Bowie, Jimi Hendrix, Queens of the Stone Age et j’en passe et des meilleurs. Au total c’est près d’une cinquantaine de morceaux, malheureusement pour la plupart des reprises, qui constitue ce premier opus. Un jeu couronné de succès, acclamé par la presse, par les joueurs et remportant de nombreux prix à travers le monde.

    Forcément, un tel succès ne pouvait rester sans suite. C’est donc tout naturellement qu’en 2006, Harmonix offrit aux joueurs Playstation 2 un nouveau Guitar Hero, très judicieusement baptisé Guitar Hero II.

    Mais cette fois-ci, la frustration récurrente des joueurs pro-Microsoft ne sera que de courte durée puisque moins de cinq mois plus tard, c’est au tour de la 360 de voir Guitar Hero II enrichir sa ludothèque déjà bien fournie.

    Guitar Hero 2 Caricature de Rock

    Avec cette version 360, ce deuxième volet se voit quelque peu modifié par rapport à son petit frère PS2. Tout d’abord le titre offre des graphismes HD. Enfin ça c’est le discours des marketeux de chez Activision, car très honnêtement, si vous faites l’acquisition de Guitar Hero 2 pour pouvoir épater vos potes avec un jeu qui dépote un max graphiquement, vous faites fausse route.

    Certes, qu’il s’agisse des menus, des personnages ou des différentes scènes sur lesquelles vous vous produirez, le design est particulièrement soigné, très caricatural et bourré d’humour et de clins d’œil à la volée. Mais rendons-nous à l’évidence, nous ne sommes pas en face d’un beau jeu. Ceci étant, on s’en tape complètement !

      Car l’essentiel dans Guitar Hero, ce ne sont pas les graphismes, pour la simple et bonne raison que vous ne les verrez pas. Et oui, vous serez tant concentré sur les indications qui défileront à l’écran, que vous ne prêterez aucune attention à ce qui se passe autour de vous.

    Toujours est-il que malgré tout, lorsque vous vous la donnez comme une bête pour faire de l’épate devant vos amis, l’esthétisme est au rendez-vous. Les musiciens s’éclatent sur scènes, quelques angles de caméras bien choisis viennent renforcer le coté live, comme cette vue en bout de guitare du plus bel effet.

  • Quand l'Internet collaboratif s'intéresse à la cartographie

    L'édition de cartes géographiques n'est plus l'apanage des professionnels. Via un système de wiki, les internautes peuvent désormais mettre en ligne leurs propres plans.

    Le site OpenStreetMap offre un accès en ligne à des données cartographiques dont l’exploitation est gratuite. "Ce projet est parti du constat qu’il n’y avait aucune carte libre de droit sur Internet. On a accès aux images, sur des plates-formes comme Google Earth par exemple, mais pas aux données" explique Frédéric Bonifas, l’un des fondateurs bénévoles du site en France. Les cartes traditionnelles sont en effet soumises à des restrictions d’utilisation légales et techniques qui en limitent ou interdisent la diffusion ou la modification. D’où l’idée de créer une base de données géographique collaborative : les utilisateurs mettent en ligne leurs propres informations. Né initialement au Royaume-Uni en 2004, l’objectif de ce site est de fournir gratuitement et sous licence libre ces cartes, mais aussi d’éditer des plans qui sortent de l’ordinaire,  dédiés aux pistes cyclables par exemple.

    La cartographie numérique à la portée de chacun

    Le fonctionnement est simple : l’utilisateur se sert d’un GPS pour enregistrer des traces. Il s’inscrit ensuite sur OpenStreetMap. Il a alors accès à des vues satellites fournies par Yahoo qui a un accord avec le site. Comme un calque, les rues y apparaissent en surimpression et l’internaute peut y dessiner son propre plan, en intégrant certains détails : nom de la ville, de la rue, taille de l’avenue etc. En ce qui concerne le contrôle des informations mises en ligne, Frédéric Bonifas précise : "On parie sur l’honnêteté des utilisateurs et sur leurs relectures, comme pour Wikipedia finalement". Par ailleurs, le transfert des données est possible sur certains GPS. Ainsi la marque Garmin a passé un accord avec le site afin que les utilisateurs puissent télécharger leurs cartes sur leur système de géo localisation.

    Projet mobile et social

    OpenStreetMap connaît une hausse de fréquentation significative, due tout d’abord à la détention croissante de GPS (causée par la baisse des prix) mais aussi à l’engouement des internautes pour les activités créatrices de contenu. Avec aujourd’hui 25 000 inscrits et parmi eux 2 500 utilisateurs actifs, c'est-à-dire qui éditent au moins une carte par mois, le site se déploie vers de nouvelles applications. Il a su développer une application mobile permettant le téléchargement des cartes sur un téléphone portable. Par ailleurs, les cartes ont évolué petit à petit vers une offre de services et de géo localisation : de plus en plus d’internautes y précisent la situation des restaurants d’un quartier, ou des expositions à ne pas rater. A terme un réseau social peut se tisser autour de ces données géographiques. Il existe déjà une messagerie instantanée qui permet aux utilisateurs d’échanger entre eux.

     

     

  • L'iPhone ou la fin du web adapté au mobile

    L'arrivée du iPhone marque l'avènement d'un nouveau type de navigation web sur téléphone portable, selon Forrester. Un rapport du cabinet américain souligne notamment les manquements de l'Internet mobile actuel.

     

    Selon Forrester Research, l'arrivée de l'iPhone pourrait bien sonner la fin de l'Internet mobile tel que nous le connaissons. Cette conclusion sans appel a été émise après que les experts du cabinet d'analyse américain ont passé au crible le téléphone multimédia d'Apple dans un rapport paru récemment. On peut y lire que l'iPhone marque une rupture avec ce qui existe en matière de navigation web sur mobile. L'appareil de la marque à la Pomme viendrait en effet compenser les manquements des technologies actuellement disponibles sur le marché de l'Internet mobile.

     

    Pallier les défauts du web mobile

     

    Trois éléments sont principalement mis en cause par Forrester. La navigation sur l'Internet mobile resterait un service cher et peu pratique en terme de maniement, et le contenu proposé s'avèrerait relativement peu accessible. Ces manquements expliqueraient notamment le très faible taux d'utilisation de la navigation web mobile aux Etats-Unis. Seuls 11% des détenteurs de portables américains utiliseraient cette fonction sur leur téléphone, annonce Forrester. Le large écran de l'iPhone, son navigateur web ainsi que sa solution de clavier tactile permettraient une navigation se rapprochant de celle d'un ordinateur.

     

    World Wide Web contre Internet mobile

    Foerrester avance par ailleurs que le navigateur Safari inclus dans l'appareil, en fournissant un accès élargi à l'ensemble du réseau Internet, devrait supplanter les solutions actuellement limitées au web mobile. La possibilité de télécharger la barre de recherche Google est également évoquée comme un facteur potentiel d'amélioration de l'accès aux contenus. Ces éléments très prometteurs sont toutefois à mettre en perspectives. L'iPhone ne prend pas en charge les formats Flash, Java et les fichiers de type PDF, Word ou encore PowerPoint. Forrester souligne enfin que la concurrence va largement se développer sur le marché du web mobile. Nokia et Samsung sont entre autres évoqués comme de probables concurrents de poids.